ÔRIZON Le blog de l'aéroport de Toulouse-Blagnac
Colombie, douce ferveur
Publié le 21 février 2025

Loin des idées reçues, la Colombie est accueillante et pleine de vie. Elle danse et fait rêver. Et si on s'évadait pour la découvrir ?
La ville à toute allure
Vite. Prendre de la hauteur.
En arrivant à Bogotá, on file au Monserrate. À 3152 mètres, la vue sur la capitale colombienne est incroyable. C'est un coup de foudre pour tous, même pour ceux qui ont des idées sombres sur la Colombie.
Faire attention, bien sûr, ne pas éluder les problématiques du pays. Mais pénétrer les ruelles tout de même, jusqu’à la Candelaria, le quartier historique et colonial de Bogotá. Là, entre les maisons colorées et les œuvres de street art, on se laisse happer par la ferveur colombienne.
Après avoir goûté les tamales du restaurant La Puerta Falsa, on va à la plaza Bolivar. On visite aussi le musée de l’Or et le musée de Botero.
L’artiste peint des personnages ronds et voluptueux inspirés de l'art précolombien. De l’art, il y en a aussi à MedellÍn. Et du Botero aussi d’ailleurs.
Sur la place qui porte son nom, on démarre la visite de la deuxième plus grande ville. On l’arpente, elle et ses collines environnantes, à bord du Metrocable. Les télécabines mènent jusqu’au Parque Arví.
Entamer une randonnée comme une respiration. Puis repartir à l’assaut de la brique, vers la Comuna 13. L'ancien quartier violent a changé grâce à l'art et à l'urbanisme. Ses graffitis montrent un passé fort et un présent calme.
Plus au sud encore, il y a Cali. Dans la capitale mondiale de la salsa, où peut-on trouver le bonheur ?
C'est dans un déhanché à la zona rosa ! El Viejo Barril et le Zaperoco Bar sont des lieux prisés par les salseros. Cette ville se laisse emporter par les rythmes latins.
Indolence côtière

Carthagène des Andes
Plus languissantes sont les soirées caribéennes du nord du pays. La ferveur n’a pas disparu, mais la douceur prend le pas. De danse, là aussi.
Face à Carthagène, La Havane pourrait rougir tant ses rues sont cadencées et fiévreuses une fois le soleil couché derrière les palmiers. En journée, on flâne, entre façades colorées et balcons fleuris. Du centre historique, on pousse jusqu’à la forteresse. On croque dans un fruit tropical et juteux du Mercado de Bazurto.
On s’offre une journée farniente sur l’île de Baru, dans les eaux turquoise de Playa Blanca. On ne se dépêche pas de découvrir Santa Marta. Nous prenons le temps d’admirer le paysage, entre la mer et les montagnes.
On doit faire un choix difficile : la randonnée ou la baignade ? Nous allons grimper au Cerro Kennedy et aller à la plage de Rodadero pour les sports nautiques.
Santa Marta sert aussi de camp de base pour atteindre le parc de Tayrona. On y explore les sentiers qui traversent la jungle, avant d’atteindre les plages aux eaux cristallines comme Playa Cristal et La Piscina.
La nuit, on dort dans un hamac, à la belle étoile.
Le meilleur spot se trouve en haut d’un promontoire, à Cabo San Juan, avec vue sur les vagues et l’horizon. De là, « le temps s'écoule sans faire de bruit », avec un livre de Gabriel García Márquez pour unique compagnie.

Parc de Tayrona