ÔRIZON Le blog de l'aéroport de Toulouse-Blagnac
Toulouse a la santé !
Publié le 18 novembre 2024
La ville rose s’impose aux yeux du monde comme un territoire de recherche et de progrès dans le domaine de la santé grâce à un écosystème inédit composé de centres de recherche, hôpitaux et cliniques et d’une vaste communauté scientifique. Collaborer et innover, pour mieux accompagner et soigner.
Oncopole : le soin, la recherche et l’enseignement
Il regroupe sur un même site 2 175 professionnels engagés dans la lutte contre le cancer, répartis entre l’Institut universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole (IUCT-Oncopole) et le Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT). https://www.iuct-oncopole.fr/
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En chiffres 1ère pharmacie d’usage interne de France avec 125 000 préparations de chimiothérapies 40 000 patients suivis 191 médecins, 147 chercheurs, 126 ingénieurs et techniciens de recherche, 26 nationalités 8 plateaux techniques de recherche 329 essais cliniques en 2023 219 internes et 77 doctorants |
« Notre objectif est de continuer à œuvrer pour un avenir où le cancer sera diagnostiqué au plus tôt, mieux traité, et un jour vaincu. » 3 questions au Professeur Jean-Pierre Delord, directeur général
L’Oncopole célèbre dix ans d’existence. Quel bilan ?
On a démontré qu’un établissement prototype, qui combine centre de recherche et hôpital dédié, fonctionnait. On a également réussi notre mission universitaire de former et faire monter en compétences des talents qui vont pouvoir s'exprimer pleinement et confirmer nos premiers succès, à l’instar du vaccin individualisé contre le cancer dont le développement progresse puisque toléré par tous les patients de l’essai, avec une réponse immunitaire forte et durable observée chez chacun d’eux. Dans ce sens, fort de près de 600 publications scientifiques annuelles, l’Oncopole bénéficie aujourd’hui d’une belle reconnaissance internationale.
Vous collaborez avec le cluster aérospatial, dans quel but ?
L'université toulousaine et ses écoles forment des experts internationaux dans le domaine des sciences dures et des sciences de l'ingénieur, ce qui nous intéresse en recherche pour développer la compréhension de la complexité du vivant. On appelle cela la computational biology, qui consiste à comprendre les résultats des expériences de laboratoire en utilisant des modèles mathématiques de traitement du signal. Le futur de notre spécialité passera obligatoirement par une intrication entre la science dure et la science médicale.
Et demain ?
L’objectif est d’être au rendez-vous de progrès médical, auquel on aura contribué de façon décisive. Or la recherche a un coût, raison pour laquelle nous faisons régulièrement appel aux dons auprès des particuliers et des entreprises. Enfin, notre centre étant devenu trop petit pour couvrir les besoins de toute la région, nos capacités d'accueil vont augmenter d'environ 25% d’ici cinq ans, afin de pouvoir hospitaliser dans un délai très court lorsque nécessaire ou recevoir des patients concernés par des hémopathies, entres autres exemples.
Le Professeur Delord, Directeur général de l’Oncopole/ © H-Ressayres
Vaccin individualisé contre le cancer en cours de développement à l’Oncopole/ © Transgene
Géroscience et bien vieillir, Toulouse se distingue
Porté par une synergie entre le CHU de Toulouse, l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et l’Inserm, HealthAge est le seul IHU dédié au vieillissement en France. Alors que la population mondiale des plus de 60 ans devrait doubler d’ici 2050, il devient impératif de garantir un vieillissement en bonne santé : cette structure innovante promet de relever les défis médicaux, humains, sociétaux et économiques liés, et s’engage à améliorer la compréhension des mécanismes biologiques du vieillissement. https://ihuhealthage.fr/
©PeopleImages.com - Yuri A
Le CHU de Toulouse s’engage en faveur des femmes
Fin 2024, ouvrira sur le site de Purpan la Maison des Femmes, dédiée à la prise en charge globale des femmes victimes de violence à l’échelle de la région Occitanie Ouest. Portée par le docteur Marion Vergnault, la structure a vocation à proposer un parcours personnalisé et coordonné répondant aux besoins de chaque femme, qui pourra dès lors bénéficier de soins et d’un accompagnement judiciaire, social, associatif et d’aide à la réinsertion professionnelle. Les femmes seront accueillies par des médecins, sage-femmes, infirmières, psychologues, assistantes sociales et avocats, formés et expérimentés.
©CHU Toulouse
Propos recueillis par Séverine Martin